Les erreurs à ne pas commettre lors d’une estimation budget immobilier
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L’acquisition d’un bien immobilier, que ce soit une maison ou un appartement, présente de nombreuses démarches à réaliser. En vue de la concrétisation de ce projet, les décisions prises doivent être mûrement réfléchies afin d’éviter les déconvenues. Particulièrement lors de l’estimation du budget qui y est alloué. En passant au travers de ces 3 erreurs, vous pouvez réaliser sereinement votre investissement.
Ne pas évaluer correctement son budget
Lors d’une acquisition de bien immeuble, l’estimation budget immobilier est primordiale, car elle permet de déterminer la réalisation de ce projet. Entre autres, un calcul précis de toutes les rentrées d’argent mensuelles ainsi que des prêts déjà entrepris définit le montant qui peut être alloué à ce futur achat. Cette évaluation donne également la possibilité de vérifier la capacité d’emprunt.
Dans cette optique, votre budget immobilier comprend le montant de votre apport personnel, soit un minimum de 10 % par rapport au prix du bien, ainsi que la somme que vous pouvez emprunter auprès des banques. Pour éviter de payer une mensualité trop lourde, le taux d’endettement ne doit pas excéder 33 %. Par précaution, il est aussi recommandé de mettre de l’argent de côté, car le remboursement ne doit pas affecter votre vie quotidienne.
Ne pas définir un projet d’achat
La réalisation d’un projet d’achat vous permet de définir des objectifs qui concernent votre future acquisition. Ils vous donnent également la possibilité de déterminer votre estimation budget immobilier, notamment le montant que vous pouvez emprunter pour financer votre achat. Entre autres, posez-vous les bonnes questions :
Quel type bien vais-je acheter ?
Combien de personnes vont habiter dans la maison ou l’appartement ?
Dans quelle commune vais-je m’installer ?
De combien de surface ai-je besoin ?
Quels sont les détails sur lesquels je ne ferais pas de concessions ?
Ces interrogations vous permettent de vous renseigner sur l’existence d’éventuelles aides financières. En effet, avec l’aide de certains organismes, vous pouvez gagner quelques euros pour financer votre achat. Vous pouvez bénéficier d’une allocation logement, d’une prime au déménagement ou prétendre au prêt à taux zéro selon vos revenus. Par ailleurs, des dispositifs légaux vous offrent la possibilité de réduire votre imposition.
Ne pas tenir compte des frais annexes
Dans le cadre d’un achat immobilier, les frais annexes sont souvent négligés. Les acquéreurs se soucient principalement du prix alloué au bien. Néanmoins, des dépenses supplémentaires doivent être pris en compte lors de l’estimation budget immobilier.
Outre les charges relatives à la taxe foncière et à la taxe d’habitation, vous devez également payer le loyer de votre logement actuel ainsi que d’autres dépenses courantes, comme vos abonnements ou vos autres crédits. Par ailleurs, les autres sorties d’argent qui sont liées à votre future acquisition concernent :
les frais d’agence et les frais de notaire, qui sont compris entre 2 à 8 % du prix de vente ;
les frais mensuels à rembourser ainsi que les intérêts et les frais d’assurance ;
les dépenses liées au déménagement et à l’aménagement du bien ;
les frais de copropriété si vous optez pour un appartement ;
les frais dédiés à la rénovation et autres travaux supplémentaires.
Investir dans un logement neuf permet de réduire ces charges, car aucune rénovation n’est à prévoir dans ce type de bien. Par ailleurs, recourir au service d’un professionnel vous donne la possibilité de bénéficier de conseils avisés. Notamment sur l’estimation de votre budget ainsi que sur votre capacité de remboursement.